Pour vous tenir informés, au jour le jour, consultez aussi :
Ces fiches ont été réalisées avec la Société Française de Médecine d’Urgence et le Groupe Francophone de Réanimation et d’Urgence Pédiatrique dans le cadre de l’élaboration du guide d’aide à la préparation et à l’organisation d’une campagne de vaccination exceptionnelle.
Organisation d’une campagne de vaccination exceptionnelle - Ministère en charge de la santé, mai 2014
Article publié dans : Eurosurveillance, Vol 18, n°44, 31 octobre 2013
Ce rapport présente la démarche engagée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) avec ses différents partenaires à l’occasion de la pandémie grippale à virus A(H1N1)2009. Son contenu repose sur la mise en commun et la compilation de différents documents produits pendant et après la pandémie grippale. S’il n’a pas vocation à présenter une analyse spécifique de chaque document produit, il s’attache à décrire, de façon factuelle, les différentes actions réalisées par l’InVS, de l’émergence du virus A(H1N1) en 2009 aux résultats d’études spécifiques publiés plus récemment, en passant par les différentes phases de surveillance et d’analyse.
Institut de Veille Sanitaire, août 2013
Plusieurs cas de narcolepsie ont été signalés en août 2010, en Finlande et en Suède, chez des personnes ayant été vaccinées contre la grippe A (H1N1) avec Pandemrix, seul vaccin utilisé dans ces pays durant la campagne de vaccination pandémique 2009-2010. Les autorités de santé européennes ont immédiatement engagé une réévaluation du bénéfice/risque du vaccin Pandemrix. Le signal issu des déclarations de pharmacovigilance a été confirmé par plusieurs études pharmacoépidémiologiques dont une étude française financée par l’ANSM. Ces études montrent qu’il existe une augmentation du risque de narcolepsie chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune.
Ce risque a été pris en compte et est en cours d'évaluation au niveau européen. Il devrait conduire à des modifications du résumé des caractéristiques du produit du Pandemrix (RCP) afin de mentionner clairement le risque de narcolepsie et le prendre en considération si ce vaccin devait être utilisé dans le cadre d'une pandémie grippale.
Point d'information de l'ANSM du 19 septembre 2013
Le HCSP souligne les difficultés à émettre des recommandations devant l’incertitude sur la souche responsable de la prochaine pandémie. Il estime que :
• la nécessité d’utiliser des vaccins contenant ou non un adjuvant sera conditionnée par les caractéristiques de la souche et la réponse immune vaccinale vis-à-vis de cette souche ;
• les vaccins préparés sur milieu cellulaire ont une efficacité équivalente à celle des vaccins produits sur œuf ; ils permettraient de vacciner des personnes présentant une contre-indication à la vaccination anti-grippale ;
• les vaccins vivants atténués saisonniers ont une meilleure efficacité que les vaccins inactivés chez l’enfant et un profil de tolérance comparable. Si un vaccin pandémique vivant atténué est disponible et efficace, il devra pouvoir être utilisé.
De façon générale, le Haut Conseil de la santé publique rappelle que les choix en matière de vaccins pandémiques dépendront largement des décisions des organismes internationaux notamment de l’OMS, de la Commission européenne et de l’Agence européenne des médicaments.
Avis du HCSP de juillet 2013
Connectez-vous à l'espace réservé
Vous n'avez pas encore de compte ?
Inscrivez vous dès maintenant